Michel Couliet, Archéologue amateur, à découvert il y a quelques années de très anciennes gravures.
"Une fois traduits, ces textes m'ont révélé une histoire extraordinaire.
Une mythologie écrite avant toutes les autres et qui raconte une société vieille de 10 000 ans encore plus ancienne que les premiers royaumes de Mésopotamie ou de Chine.
Une Civilisation où les femmes avaient une place aussi importante que les hommes. Où le féminin était sacré et où chacun avait une part de divinité en soi.
Une philosophie basée sur la quête du savoir et sur la tolérance.
Mais surtout, des préceptes qui auraient servi de fondement à presque toutes nos croyances actuelles. Des religions monothéistes (comme l'islam, le christianisme ou le judaïsme) aux polythéistes (qu'elles soient grecques, celtes, ou inca) en passant par la philosophie taoïste et aux préceptes bouddhiques.
Il apparaît très clairement que toutes les grandes civilisations ont profité des influences de cette toute première religion. Une tradition unique qui rassemble toutes les autres par la source.
Une religion mère."
lundi 7 juillet 2014
Introduction
La découverte
La révélation
Origine et raison du texte
Livre I chapitre 1 : le commencement
Livre I chapitre 2 : les premiers hommes
Livre II chapitre 1 : les peuples de l'eau
l’océan des nouvelles terres.
Ils s’installèrent sur une île à plusieurs jours de toute côte. La mer leur donnait le poisson, les plantes leur offraient
les remèdes à leur maux.
La roche et le bois leurs servaient d’abri.
Loin des hommes et des bêtes dangereuses ils vivaient en paix.
Ils eurent 7 enfants qui, plus tard, en eurent à leur tour. Le couple
devin une famille, la famille un clan, le clan, une tribu.
Quand vint la 144eme naissance, Makéha réunit les siens.
- Vous êtes mes enfants et les enfants de mes enfants, vous êtes tous les enfants de Lanna et d'Alamon qui nous ont protégés et nous aiment. Mais la pêche ne nous nourrit plus, les arbres ne donnent pas assez de fruits pour tous. Même les oiseaux et les animaux sont agressifs car la nourriture leur manque aussi.
Bakouha prit la parole et dit :
J'ai vu parmi vous des sentiments qui n'existaient pas autrefois
certains son jaloux, d'autres se battent. L'Etikoa est perturbé.
Nous sommes à présent trop nombreux mais vous êtes tous nos enfants et les enfants de nos enfants, et je ne veux pas que certains s'en aillent pour que d'autres restent.
Nous allons donc tous partir de cette île et trouver de nouvelles
terres pour nous accueillir.
Quand viendra le grand jour d'Alamon, nous quitterons tous cet
endroit qui vous a tous vu naître.
Chaque clan fabriqua un bateau assez grand pour accueillir femmes, hommes, enfants et vivres pour plusieurs semaines. Quand arriva le grand jour d'Alamon. Ils partirent l’un vers l’Est l’un vers le Sud, l’un vers l’Ouest et le dernier vers le Nord. En signe de fraternité pour eux et leurs descendances, ils s’engagèrent à traiter tous les descendants de Makéha et de Bakouha comme frères et sœurs. Chacun embarqua et Makéha et Bakouha ne voulant choisir qui accompagner restèrent sur l'ile laissant partir leur descendance comme l'avaient fait Lanna et Alamon pour eux même.
Ils furent à nouveau seuls pour le restant de leur vie.
Livre II chapitre 2 : Shaonne, la première reine
Debeck et Mahora y bâtirent une cité qu'ils nommèrent Mahora-Akos sur le fleuve d’Arlan qui séparait le continent froid du continent des rivières.
Les enfants de Debeck et Mahora fabriquèrent de nouveaux bateaux et visitèrent toutes les côtes de la terre. Ils échangeaient avec les
enfants de Moue, d’Irakoy et de Hycé et la cité de Mahora devint la
plus puissante des 7 mers.
Shaonne était une jeune fille de la cité de Mahora.
Elle aimait Rami fils d’Istaé de la cité de Deska qui commerçait avec Mahora.
Pour rejoindre les deux cités il fallait plusieurs lunes. Et Rami
était destiné à vivre dans sa cité pour régner sur les siens.
Shaonne voulut alors partir avec Rami pour vivre à ses coté dans la
cité de Deska.
Mais lorsqu’elle arriva sur le port, le bateau d’Istaé était déjà parti.
Shaonne fut alors prise d’une violente mélancolie. Elle pleura plusieurs jours.
Puis elle vola la barque d’Aéleh son oncle et partit en mer pour rejoindre Rami.
Plusieurs jours passèrent et Shaonne ne voyait pas la terre.
Désespérée elle s’allongea et attendit la mort.
Alamon troublé par sa beauté eut pitié d’elle. Il poussa la barque vers les roches des terres d’Akoy, puis lui dit :
Shaonne partit à droite. Alamon se coucha et un terrible orage apparut.
Eba, Monstre de la mer, surgit des vague et brisa la barque. Shaonne, terrorisée implora Alamon de reparaître, mais il ne revint pas. Lanna poussa Shaonne sur la rive et lui dit.
ton chemin.
Elle avait 20 ans quand elle arriva sur une nouvelle terre. Elle s’y
installa et y vécut seule pendant 10 années. Quand elle eut trente ans, elle repartit vers de nouvelles terres. Alors elle rencontra le peuple des wemu. Leurs cheveux étaient noirs comme la nuit et leurs yeux paraissaient fermés même le jour. Ils se faisaient la guerre en permanence. Les wemu qui la virent venir de la mer la prirent pour reine.
Shaonne devint alors la première grande reine du peuple des wemu. Elle leur apprit à vivre comme sur la cité de Mahora, elle leur imposa la paix avec des lois. Elle leur apprit aussi la navigation.
Quand elle eut 40 ans, elle régnait en unique maîtresse sur la moitié
du grand océan. Elle avait créé la cité de Shaowemit. Elle avait
soumis les géants des forêts froides et les petits hommes du pays de
Sharh. Son nom se fit connaître jusqu’à Mahora sa cité maternelle.
Shaonne voulut alors retourner à Mahora. Quand les habitants de la cité apprirent qu’elle allait venir, ils demandèrent l’aide de toutes les cités Akos pour se défendre contre son armée.
Les cités de Téos, de Hycée, de Deska, de Moue arrivèrent en renfort. Et tous étaient prêts au combat. Lorsque les navires de Shaonne arrivèrent, toute la flotte d’Akos réunifiée lui fit face. Il y avait 72 navires Akos pour 30 navires Wemu.
Le navire de Shaonne avança alors et proposa un accord de paix et évita un affrontement au final incertain.
Shaonne fut invitée alors dans la cité de Mahora. Elle y entra et y fut acclamée au cotés de Rami régent de la cité de Deska qui ne la reconnut pas.
Le palais de bois était plus grand que la cité de Shaowemit toute entière.
Ali-Hora, la reine de Mahora fit célébrer pour l'occasion une fête qui
dura cinq jours et cinq nuits.
….
Livre II chapitre 3 : Mahi-Tanek, la grande reine
Ils s'installèrent sur une île ou ils vécurent plusieurs années à l'abris de tout besoin. Ils exploitèrent l’Ambri qu'ils avaient appris à faire sécher et qu’ils troquaient au clan de Debeck, de Moue et d'Hycé.
Leur pouvoir sur les autres clans grandit grâce à cette plante magique qu’ils appelaient Ambriar.
Les enfants de leurs enfants voulurent alors coloniser les terres
chaudes d’Akoy.
Ils rencontrèrent alors d’autres hommes avec lesquels ils se mêlèrent et ils fondirent la cité de Téos.
Shaonne avait eu quatre enfants Wona, Mihé, Akia et Chaha.
Chaha était la plus jeune. Lorsqu’elle eux 12 ans, elle partit pour le
pays d’Akoy.
Elle épousa Achav le roi de la cité de Téos. Ce mariage instaura une
paix durable entre la cité et l’Empire de Shaonne.
Chaha eut à son tour trois enfants. Un fils qu’elle appela Améka, une fille qu’elle appela Mahi et un garçon qu’elle appela Patiké.
Lorsque Shaonne avança vers la cité Mahora, Achav partit avec ses navires défendre la cité sœur.
Chaha voulu l’en empêcher, car elle craignait que sa mère ne devienne une ennemie, Mais Achav ne pouvait pas rompre le serment de ses ancêtres et se devait d’aider tous les descendants de Makéha et Bakouha.
Pendant son absence, Chaha régna sur la cité. Hélas, une grande
épidémie de fièvre s'abatit sur la cité et beaucoup périrent. Améka,
premier fils de Chaha et d’Achav succomba aussi.
Chaha décretta que c’était Alamon qui les punissait d’avoir trahi Shaonne.
Pour obtenir le pardon d’Alamon, elle imposa un grand jeûne dans la cité.
Le nombre de morts augmenta encore. Alors elle pensa être la seule responsable de tous ces maux et se donna la mort.
Mahi n’avait que 16 ans quand elle succéda à sa mère. La cité de Téos était ravagée par la maladie, les hommes et les femmes les plus
vaillants étaient partis avec leur roi et n’étaient pas revenus.
Pour sauver la cité elle organisa une expédition vers la cité haute de
Déhanagh qui possédait de grandes sciences.
Le peuple protesta contre cette décision qui faisait partir les
derniers êtres vaillants de la cité. Ils firent prisonnière la reine et
ils mirent Patiké sur le trône.
5 années après son départ Achav revint dans sa cité. Il trouva une cité deux fois moins peuplée, sa femme et son premier fils étaient morts, sa fille était enfermée et son dernier fils était sous l'emprise des puissants de la cité.
Il poussa alors un grand cri et se jeta sur les conseillers de Patiké
qui le repoussèrent, Alors les hommes d’Achav défendirent leur roi en repoussant les conseillers.
Achav retourna sur son trône et répudia son dernier fils qui l’avait trahi.
Il libéra sa fille et lui céda le trône lorsqu’il mourût 6 ans plus tard.
L’expédition envoyée par Mahéna en cité de Déhanagh était alors revenue et avait apporté beaucoup de choses. Ils avaient expliqué que la cité de Déhanagh était moins riche par sa nature, mais plus riche par son savoir. Ils avaient apprivoisé les bêtes, ils avaient planté des arbres à fruits autour de leurs maisons, ils avaient construit des maisons de pierre qui résistent au feu et au temps.
Le roi Achav n’avait pas tenu compte des histoires de cette
expédition, mais quand Mahi accéda au trône elle s’inspira de la cité de Déhanagh pour redresser sa cité.
Elle voulait que la cité de Téos soit plus belle et plus puissante
que toutes les cités des Akos.
Lorsqu’elle devint reine, elle était déjà aimée et respectée par les habitants.
Un jour un homme important qui se nommait Othé vint la voir et lui dit qu'Achav lui avait promis des terres et qu’elle se devait de tenir
cette promesse. Mahi, qui savait que l’homme mentait lui demanda :
- Que comptes-tu faire de ces terres Othé fils de Pahi et de Téole toi
qui ne manque de rien ?
L'homme répondit :
- Je veux cultiver ces terres pour y exploiter l'Ambri, j'ai 5
familles qui travailleront ces terres, et une partie de cet ambriar te
reviendra.
Mahi lui dit alors d'aller chercher ces 5 familles pour voir s’il disait
vrai. L’homme pensa avoir gagné et amena les familles devant la reine.
Lorsque les cinq familles apparurent devant la reine, elle leur dit.
- Je vais donner les terres des coteaux nord de Téos pour y planter
l'ambri. Et vous pourrez le cultiver pour en cueillir les fruits.
Mais seront propriétaires de ces terres ceux qui y travaillent et non
ceux qui en profitent. Cette loi sera la même dans toute la cité de Téos et ses cité comptoir.
Othé voulu protester, mais n'osa pas parler devant la reine.
Ainsi Mahi se fit connaître comme une reine juste et impartiale. On
l'appela dorénavant Mahi-Tanek, ce qui signifie « la grande ».
Elle décida de choisir parmi les hommes de la cité les trois plus
dignes. Celui qui serait le plus fort, celui qui serait le plus
intelligent et celui qui serait le plus sage. Des ces trois hommes elle
ne ferait pas trois rois, mais trois pères pour sa descendance.
Pour trouver ces hommes, elle dit qu’elle aimerait celui qui mettrait
debout au milieu de la cité la plus grosse pierre.
Chaque homme célibataire poussa les pierres les plus lourdes qu’ils
pouvaient jusqu'au milieu de la cité. Un homme qui s’appelait Damen, ce qui veut dire « celui de pierre », fit rouler un énorme rocher sur des rondins de bois qu’il avait coupés. Le roc était énorme et la reine l’aima.
Un deuxième homme qui s’appelait Arak, ce qui veut dire « la lumière de l'eau », délogea du sol un roc encore plus gros, mais il était trop faible pour le transporter. Il creusa alors un canal et posa le roc sur un radeau. Arrivé au centre de la cité il renversa son radeau et assécha le canal. Mahi-Tanek impressionnée par l’esprit de l’homme l’aima.
Un jour un homme vint voir Mahi-Tanek avec une petite pierre verte dans la paume de la main. La reine se moqua et lui dit que sa pierre était la plus petite qu’elle n’eut jamais vu. L’homme qui s’appelait Haté,ce qui veut dire « le cœur de lune », lui dit :
- Cette pierre n'est pas grande par sa taille, mais comme ma reine,
elle est la plus belle et la plus rare. Si tu acceptes cette pierre, ce
n'est pas le plus grand des amours, mais le plus pur que je t'offrirai.
Et lorsque tu mourras, je placerai cette pierre sur ton front.
Et chaque femme et chaque homme posera à son tour une pierre sur ta tombe. Ton souvenir restera dans l'histoire et les enfants des enfants de ces gens poseront aussi une pierre pour ta mémoire. Ainsi ce n'est pas une roche, mais une montagne qui marquera ton règne dans le temps.
La reine fut séduite, elle accepta alors la pierre et embrassa Haté.
Elle l’aima et le garda à ses coté jusqu'à sa mort.
Lorsque ses enfants eurent des enfants la reine Mahi-Tanek invita les rois et reines de toute la mer d’Akos en la cité de Téos.
Les cités de Shaowemit, Mahora, Afalh, Ouarhé, Bihent, Déhanag, et Hycéa étaient présentes.
Ils décidèrent alors d'une écriture et d'un calendrier qui seraient
compris par tous les akos et l'ambriar devint la valeur d'échange entre les cités. Ils accordèrent leurs cartes et leurs connaissances du
monde. Ce fut la dernière fois que tous les akos se réunirent dans la
paix.…Lorsque la reine mourut, Haté le sage mit sa tombe au centre de la
cité entre les deux pierres levée. Il posa sur la tombe la pierre verte
et déclara que chaque homme et femme de la cité devrait honorer la
reine en posant une pierre sur sa tombe. Il demanda que les enfants de la cité le fasse aussi, et les enfants de leurs enfants aussi.
Haté le sage mourut à son tour et tous le recouvrirent de la même
manière. Ainsi deux montagnes naquirent en la cité de Téos.
Livre II chapitre 4 : l'histoire de Kamité
Elle régnait seule sur son clan. Son embarcation les mena vers la porte de la mer intérieure qu’avait quitté Makéha et Bakouha dans leur enfance.
Ils posèrent pied sur une île non loin de la grande terre des hommes
beaux. Là, ils vécurent longtemps jusqu'à ce que l’île devienne à son
tour trop petite pour eux. Le clan de Moue se sépara à nouveau.
La tribu de Bihenta longea la côte vers la cité d’Hycéa. Leur navire
les mena au pied de la montagne de Pirey où ils battirent leur cité.
La tribu d’Inana quitta l’île et rejoignit le grand continent, Ils
fondèrent la cité de Ouarhé au bord du grand lac intérieur. Leur tribu s’agrandit et sa puissance rayonna à travers tout le continent des grands lacs.
Kamité était la fille du roi d'Ouarhé et de la grande prêtresse
descendante d’Inana. Quand elle eut douze ans, sa mère l’appela et lui dit qu’elle quitterait sa ville pour apprendre la magie à la source du grand fleuve Adon. Kamité y vécu six années et y apprit les secrets des prêtresses. Au bout des six années Sa mère vint la voir et lui dit qu’elle devrait accomplir les trois grandes tâches pour devenir à son tour prêtresse.
La première tâche était de purifier son corps en se plongeant entièrement dans les eaux du fleuve, pour une renaissance spirituelle.
La deuxième tâche était d'affermir son esprit en s’isolant pendant une lune à l’écart de tous, et prouver que son savoir l’aiderait à
survivre. La troisième tâche était d'éveiller son âme et sa divinité par l'amour d'un être cher.
Kamité se jeta dans les eaux du grand fleuve et en ressortit lavée de son passé.
Puis elle quitta la source du grand fleuve et descendit loin de toute
trace humaine. Elle vécu seule pendant une lune, trouvant abri et
nourriture grâce à l’enseignement qu’elle avait suivi. Elle prit
alors une barque pour retourner à Ouarhé et accomplir son dernier acte sacré. Mais les crocodiles du grand fleuve l'empêchèrent de passer et reversèrent la barque. Alors des hommes lion aux cheveux d’or appelés arska firent fuir les crocodiles et sauvèrent Kamité.
Ils emmenèrent Kamité dans leur cité le long du second fleuve. Elle
resta prisonnière des Arska plusieurs jours. Puis elle fut présentée à
Patarés, roi d’Arskan. Kamité était petite pour une akos. Grâce à cela, elle ne dépassait pas Patarés. Patarés écouta pendant plusieurs mois les récits akos que lui contait Kamité, puis il se prit d’affection pour elle et désira l'aimer.
Kamité proposa alors à Patarés de s’aimer pour accomplir son dernier acte sacré.
Patarés aima Kamité, et Kamité devint la première prêtresse des Arska.
Kamité voulu revoir la cité de Ouarhé, Elle remonta le second
fleuve puis descendit le fleuve Adon jusqu’aux grands lacs. Là, elle
voulut entrer dans la cité de Ouarhé mais sa sœur Inem y était devenue reine et voyant Kamité lui refusa l’entrée. Kamité dut repartir et continua jusqu'à la cité de Mari au bord de la mer intérieure occidentale.
Elle leur offrit les présents des arska et leur offrit l'accès à la
mer intérieure orientale. Ils la reçurent avec bonté et lui offrirent
de l’Ambriar des feuilles de Pithé et des fruits de Mekte.
Le pays Arkan et la cité de Téos qui contrôlait la cité de Mari firent
des échanges et s’enrichirent ensemble. Les arska donnaient des
viandes et des roches de lumière et rapportaient des fruits et des
plantes des terres d’Akoy. Mais La reine Imen d’Ouarhé fut jalouse et mena une armée pour attaquer les Arska. Kamité apprit la nouvelle et fit mettre des barrages sur le second fleuve empêchant sa sœur d’arriver au pays d’Arskan. Pendant ce temps elle partit avec ses hommes et traversa la grande plaine pour rejoindre Ouarhé avant Imen.
Les hommes lion d'Arskan envahirent la cité en une nuit. Lorsqu’Imen retourna au pays des grands lacs, sa sœur avait pris la cité d’Ouarhé.
Imen se soumit, mais Kamité lui rendit le pouvoir sur la cite à
condition de lui laisser le second fleuve et de lui laisser la cité
de Mari.
Kamité rentra alors en Arskan rejoindre Patarés, mais tomba malade et mourut pendant le voyage.
Les hommes lion la mirent en terre à l'ombre du mont Ahamos et
posèrent une pierre de feu sur son front comme l'avaient fait les
téos pour leur reine Mahi-Tanek.
Livre II chapitre 5 : le crépuscule
d'Hycéa sur l'estuaire du grand fleuve de Sikit qui traversait la
grande plaine du pays de Bouhal.
Ator organisa autour de lui les hommes du clan pour chasser dans la plaine, tandis que les femmes organisaient la cité. Un jour de chasse, Ator fut tué par un Géton. Arhéné qui était plus jeune le remplaça pour commander la chasse. De retour à Hycéa il voulut commander la cité à la place d’Hycé. Elle refusa et le fit jeter hors de la cité. Arhéné en colère prit avec lui des hommes et attaqua la cité d’Hycéa. Hycé fut tuée et Arhéné devint roi d’Hycéa et de la grande plaine.
De toutes les citées Akos, Hycéa était la moins heureuse.
La grande plaine du pays de Bouhal était froide et inhospitalière. Les terres reculées du pays étaient envahies par les glaces, et l’eau qui coulait dans les marais était froide toute l’année.
Arhéné eut sept enfants. Comme il ne voulait pas diviser son royaume, il envoya ses fils construire de nouveaux comptoirs sur les hautes terres et laissa à ses trois filles la cité mère en héritage. La cité d’Hycéa grandissait et prospérait, les comptoirs de l’arrière-pays s’accroissaient aussi. Les hivers étaient froids et les fils d’Arhéné avaient construit leur cité sous terre. Ces homme du froid ne laissaient pas de pouvoir aux femmes, ils se battaient souvent entre clans pour une source ou une colline. Ils rejetèrent l'autorité d’Hycéa et ne reconnurent plus l’identité Akos. Ils ne croyaient plus en la divinité de chacun et dirent que seuls les chefs détenaient la divinité de leurs ancêtres.
Ce fut la première arrogance des enfants de Lanna et Alamon.
…
Téottés était le chef du clan des Senosis, descendant de Seno fils
d’Arhéné. Il était connu pour sa très grande force et sa cruauté. Il
dépassait les autres d’une tête et était fort comme trois hommes. Lors d’une chasse il avait tué seul un Baroul et avait gardé sa corne. Les autres tribus le craignaient et évitaient d’affronter son clan.
Un jour un étranger arriva dans leur cité. Il demanda l'hospitalité qu’on lui accorda. Il était un raconteur l'histoire et donnait à qui voulait l’entendre des nouvelles de la grande cité et du monde. Il dit aux habitants de Senosis qu’ils portaient tous en eux une flamme divine que seules les femmes, si elles le souhaitent, peuvent révéler. Il
leur dit qu’au delà des terres et des mers vivent des akos comme eux
dans des pays chauds riches en arbres et en fruits.
Téottés cria de rage et tua l’homme. Il dit que la cité d’Hycéa ne
méritait pas son bonheur et qu’il allait la lui prendre.
Téottés fit fondre des pierres de métal, fit construire des armes, puis rassembla toutes les cités de la plaine et fit une grande armée
pour attaquer la cité mère. Informée trop tard, la reine Béchama n’eut pas le temps de demander secours aux cités akos et referma ses remparts empêchant les hommes des plaines de rentrer.
Téottés attendit une lune devant les remparts et décidat attaquer la
grande cité. Les Hycéens étaient très affaiblis et ne purent résister.
De dépit, la reine lança trois navires pour sauver les enfants de la
cité, mais les hommes de Téottés réussirent à en brûler un.
Téottés pris possession de la cité après avoir massacré tous ses habitants.
Il régna en roi absolu sur tout le pays de Bouhal.
Mais son peuple ne vivait pas mieux pour autant et protesta.
Téottés fit alors construire de nouveaux bateaux et inventa de
nouvelles armes pour attaquer la cité d’Afalh.
Le roi Atala d’Afalh fut pris par surprise et sa cité fut détruite par
les Hycéens en une journée.
En une saison, toutes les îles de la cité d’Afalh étaient entre les
mains de Téottée.
Anapta fils d’Atala, s’en alla demander secours à la reine de Téos.
Chahabé, reine de la cité de Téos accueillit le prince et lui offrit
son aide. Elle rassembla tous les peuples Akos et les peuples d’Akoy
pour repousser la terreur de Téottés.
Il fallut une année au peuple akos pour réunir une grande flotte armée. Pendant ce temps Téottés avait asservi la cité de Bitché.
Bientôt tous les bateaux akos arrivèrent près de l’île d’Afalh.
Téottés lança ses bateaux à son tour.
La bataille commença le jour d'Alamon. Presque tous les bateaux
coulèrent, les Akos avaient rejoint la côte et avançaient vers la
cité. Mais les Hycéens avaient des armes inconnues et
presque tous les akos moururent.
Lanna et Alamon virent la guerre des hommes.
Ils furent pris de tristesse et de colère pour leurs enfants qui
avaient oublié le sacré du vivant.
Alamon se retira de l'autre côté de la terre, et chercha des hommes
encore digne de son héritage. Il alla voir Oleakos. Oleakos étaient un homme sage descendant de Shaonne qui vivait de l'autre côté de la terre.
Alamon lui dit :
naître se font la guerre. Ils ont oublié l'arbre de vie qui fait de
chaque vie un être divin. Ils ont oublié notre nom.
Dans notre colère nous allons les punir de leurs méfaits.
Toi tu es sage et bon. Traverse le monde pour accueillir tous les
hommes, les femmes et les enfants bons que tu rencontreras. Prends aussi les plantes et les animaux de la terre, car ils ne sont pas responsables de la folie des hommes.
L'obscurité envahie la terre.
Les eaux de la mer et les eaux du ciel se rapprochèrent et
détruisirent toutes les cités qui avaient laissé faire cette guerre.
La terre s'ouvrit et laissa sortir des flammes.
Seuls les hommes des terres profondes survécurent.
Puis Lanna calma sa colère et regarda le monde.
Quand elle vit qu'elle avait détruit toutes ses terres elle fut prise
d'une grande tristesse.
Alamon revint alors éclairer la terre.
Oleakos qui avait vu Alamon réapparaitre voulut retourner sur la terre.
Il lança un oiseau dans le ciel. L'oiseau ne trouvant pas de terre
revint. Chaque jour il envoya un oiseau au ciel mais chaque jour
l'oiseau revint.
Au septième jour, l'oiseau ne revint pas.
Alors Oleakos retrouva la terre qu'il avait quittée.
Il s'adressa à Lanna et Alamon et leur dit.
enfants justes. J'ai sauvé les animaux et les plantes qui ne méritaient
pas votre colère.Que puis-je faire maintenant ?
de Taros et Mangi qui règneront sur le monde. Et ils ne rompront pas le pacte sacré de vie, car ils savent quelle peut être la colère
d’Alamon et de Lanna.