Michel Couliet, Archéologue amateur, à découvert il y a quelques années de très anciennes gravures.

"Une fois traduits, ces textes m'ont révélé une histoire extraordinaire.

Une mythologie écrite avant toutes les autres et qui raconte une société vieille de 10 000 ans encore plus ancienne que les premiers royaumes de Mésopotamie ou de Chine.

Une Civilisation où les femmes avaient une place aussi importante que les hommes. Où le féminin était sacré et où chacun avait une part de divinité en soi.

Une philosophie basée sur la quête du savoir et sur la tolérance.


Mais surtout, des préceptes qui auraient servi de fondement à presque toutes nos croyances actuelles. Des religions monothéistes (comme l'islam, le christianisme ou le judaïsme) aux polythéistes (qu'elles soient grecques, celtes, ou inca) en passant par la philosophie taoïste et aux préceptes bouddhiques.

Il apparaît très clairement que toutes les grandes civilisations ont profité des influences de cette toute première religion. Une tradition unique qui rassemble toutes les autres par la source.

Une religion mère."

lundi 7 juillet 2014

Livre III chapitre 5 : Lamek le sage

Lamek était un Elomite, il vivait dans une grotte sur les monts de Taros. Il avait été un Pagasis et connaissait les rois des terres chaudes. Il était le premier homme à avoir gravit les 7 marches d'Aris et sa sagesse était connue de tous.

Un jour Paha-al roi de Hatoha vint le voir pour lui parler d'un rêve qu'il avait fait.
Dans son rêve, le roi voyait son jeune fils le tuer.
Paha-al ne savait pas s'il devait sauver sa vie en tuant son fils ou risquer de la perdre en l'épargnant.

Lamek lui dit :
Tu ne risques rien de ton fils si ton fils ne risque rien de toi. Il te faut aimer ton fils si tu veux être aimé de lui. Comme tu dois chérir ton peuple si tu veux qu'il te chérisse. Lanna a Alamon pour briller, le prophète a besoin de son disciple pour que ses pensées lui survivent et le roi a besoin d'un successeur pour l'honorer.
Je connais ton royaume et je sais ce que l'on dit de toi. Tu es un bon roi et tu respectes les grands préceptes. Maintenant, retourne à ta cité et donne ta ceinture à ton enfant. Embrasse-le et reviens vers moi.
Paha-al fit ce que lui dit Lamek. Lorsqu'il revint dans la grotte Lamek retira son bonnet et lui posa sur la tête. Il lui dit alors :
Tu es un nouvel homme maintenant, libre d'aimer et de fermer les yeux. Reste à mes côtés et je t'aiderai à voir la lumière cachée dans l'ombre. Tu viens de donner toute ta vie à ton enfant et je t'en remercie car maintenant je vais te donner la mienne. Tu deviendras mon disciple et tu porteras ma parole après ma mort.
Paha-al garda le bonnet et ne revint plus jamais dans son ancien royaume. Il avait trouvé la paix qu'il n'avait pas trouvée dans le pouvoir de sa cité.

Lamek quitta sa grotte suivi des siens et voyagea dans les pays.

A deux jours de Sémer-Naré il traversait la cité d'Appasa, et entendit les lamentations d'un homme dans la rue.
L'homme était très pauvre et vivait de la mendicité.
Lamek lui demanda ce qui provoquait son énervement et l'homme lui répondit.
- Tu sembles serein dans tes certitudes Lamek, mais moi je viens d'une autre mer et d'un autre pays et j'ai vu la-bas que les hommes n'aiment plus Lanna comme leur parent, ils vénèrent leurs rois comme des dieux et négligent leur reines. Ta foi est grande, mais elle ne sauvera pas les hommes de l'oubli.
Lamek s'approcha de l'homme et lui dit.
- Vieil homme, tu as plus voyagé que moi et tu sais des choses que j'ignore. Mais la foi de l'homme pour Lanna dépasse sa mémoire, car les religions qu'il invente ont été construites sur les ruines des anciennes. Quelque part dans son âme il prie sans le savoir Lanna et Alamon qui ont fait naître ses ancêtres. Et si les trois préceptes sont oubliés de son cœur, il y aura toujours des hommes et des femmes érudits qui lui rappelleront. Ne craint pas pour Lanna. C'est de l'humain dont tu dois te soucier.
Le mendiant cria qu'il n'aimait pas les hommes qui oubliaient leur histoire.
Lamek lui dit alors
- La première chose à savoir c'est que tout être doit être aimé
Le viel homme regarda Lamek puis détourna la tête
...
Lorsque Lamek quitta la cité le mendiant s'était levé pour le suivre.



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