Michel Couliet, Archéologue amateur, à découvert il y a quelques années de très anciennes gravures.

"Une fois traduits, ces textes m'ont révélé une histoire extraordinaire.

Une mythologie écrite avant toutes les autres et qui raconte une société vieille de 10 000 ans encore plus ancienne que les premiers royaumes de Mésopotamie ou de Chine.

Une Civilisation où les femmes avaient une place aussi importante que les hommes. Où le féminin était sacré et où chacun avait une part de divinité en soi.

Une philosophie basée sur la quête du savoir et sur la tolérance.


Mais surtout, des préceptes qui auraient servi de fondement à presque toutes nos croyances actuelles. Des religions monothéistes (comme l'islam, le christianisme ou le judaïsme) aux polythéistes (qu'elles soient grecques, celtes, ou inca) en passant par la philosophie taoïste et aux préceptes bouddhiques.

Il apparaît très clairement que toutes les grandes civilisations ont profité des influences de cette toute première religion. Une tradition unique qui rassemble toutes les autres par la source.

Une religion mère."

lundi 7 juillet 2014

Origine et raison du texte

Avant de m'intéresser au fond de la traduction, plusieurs questions sont apparues sans réponse sur la forme même de ces écrits.

En premier lieu, de quand datent ces textes ?
Au regard de cette traduction il ressort que ces histoires se noient dans une tradition bien plus ancienne que je ne pouvais imaginer.
L'écriture cunéiforme hittite dans laquelle sont retranscrits ces textes nous donne une première idée de leur période. Cette écriture était employée pendant la période de l'Empire hittite qui correspond environ à la seconde moitié du deuxième millénaire avant notre ère.
Ces textes ont donc entre 3000 et 3500 ans.
La prédication évoquée dans le livre IV, qui est le dernier texte gravé dans la roche, peut nous donner une idée plus précise de la date de ces textes. Nous y reviendrons mais si l'on prend comme référence certains faits évoqués dans la prédication, cette dernière histoire daterait de 1400 ans environ avant JC. Bien que la prédication ne prouve rien, la date qu'elle nous suggère correspond bien à l'écriture hittite choisie.

Pourquoi cette écriture hittite, alors qu'il n'est fait aucune mention de cet Empire ?
Comme pour la précédente question je me suis référé au savoir des historiens que j'ai consulté pour la traduction.
A l'instar des égyptiens antiques, les hittites avaient deux écritures. L'une hiéroglyphique généralement gravée cérémonieusement dans la roche et l'autre cunéiforme dessinée sur des tablettes d'argile à des fins plus commerciales et administratives. Alors pourquoi avoir écrit ces textes dans un langage « commercial » sur les parois rocheuses de cette pièce ? Aussi une interprétation probable du livre III, laisse à penser vraisemblablement à un lien étroit entre les rédacteurs de ce texte et l'ile de Crête. Or les crétois de l'époque usaient d'une toute autre écriture.
J'imagine que chaque cité devait écrire son histoire dans le langage des cultures qu'ils côtoyaient. Il semble que l'Empire hittite a étendu sa domination jusqu'à la côté égéenne aussi, l'écriture courante à Ephèse a certainement été pour un temps le cunéiforme hittite.
Mon hypothèse est que le message gravé dans ces murs ne se voulait pas hermétique mais le plus accessible dans l'espace et dans le temps. Aussi l'écriture cunéiforme devait être perçue à cette époque comme la plus internationale et la plus pérenne.
Ou bien encore pensaient-ils l'écriture crétoise sans avenir par rapport au cunéiforme qui se voulait plus moderne.
Que le but ait été de diffuser ce message à travers les âges ou de transmettre un savoir hermétique, l'endroit où ce texte a été gravé n'en demeure pas moins mystérieux.

Quelle était la fonction de cette salle souterraine ?
J'ai d'abord pensé qu'il pouvait s'agir d'une ancienne tombe. Les objets et les restes du défunt auraient été volés par des pillards au cours du temps. Mais aucune mention de ce type n'est indiquée, il n'y avait pas de nom, pas d'histoire personnelle, seule l'histoire de ce peuple y est mentionnée.
Il est possible autrement que cette salle n’ait pas toujours été sous terre. Elle aurait pu aussi bien être une pièce d'une école, d'une maison ou d'un temple, où les gens allaient pour apprendre, pour se souvenir du passé de leur peuple. Le temps aurait par la suite recouvert l'ensemble allant jusqu'à l'oublier et construire par dessus, sans savoir le trésor qui se cachait en dessous.
J'ai appris que vers 1100 avant notre ère, les doriens, que nous appelons souvent « les peuples de la mer », débarquèrent sur les côtes de la mer Égée et saccagèrent tout sur leur passage.
Les derniers porteurs de cette culture matriarcale voyant l’effondrement de leur dernier bastion, auraient pu vouloir en préserver la mémoire dans des chambres secrètes inaccessibles aux assaillants.
Aucune autre théorie ne m'ayant été proposée, je ne peux aujourd'hui m'étendre davantage sur l'utilité de cette curieuse salle.

Pour un témoignage destiné au partage du savoir, pourquoi ce texte n'est-il pas plus long ?
Il est vrai que certaine parties du texte n'ont pas pu être traduites et que d'autres on été simplifiées ou modernisées par souci de lisibilité, mais malgré cela, ce texte est particulièrement court par rapport aux premières histoires écrites connues.
Les histoires qui se racontent de bouche à oreille évoluent, se complexifient avec le temps et d'autant plus lorsqu'il s'agit de millier d'années.
Pourtant, ce témoignage ne nous livre que les événements clef sans se perdre en détail ni en description.
Il s'agit pour notre cas d'un témoignage qui reste essentiellement religieux ou philosophique. Or, lorsqu'on écrit un texte à caractère emblématique, il est très difficile de le modifier ou de l'enrichir, j'en veux pour exemple les écrits de la Bible ou du Coran que personne ne s'amuserait à modifier aujourd'hui. L'aspect résumé du texte provient peut-être donc, du fait que la transmission n'est pas orale à la manière d'une histoire qui raconte mais écrite à la manière d'un héritage que l'on transmet.


Je vous invite maintenant à lire la traduction de ce témoignage du passé, et ainsi faire resurgir du néant une histoire qui est probablement la nôtre, à tous.


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