Michel Couliet, Archéologue amateur, à découvert il y a quelques années de très anciennes gravures.

"Une fois traduits, ces textes m'ont révélé une histoire extraordinaire.

Une mythologie écrite avant toutes les autres et qui raconte une société vieille de 10 000 ans encore plus ancienne que les premiers royaumes de Mésopotamie ou de Chine.

Une Civilisation où les femmes avaient une place aussi importante que les hommes. Où le féminin était sacré et où chacun avait une part de divinité en soi.

Une philosophie basée sur la quête du savoir et sur la tolérance.


Mais surtout, des préceptes qui auraient servi de fondement à presque toutes nos croyances actuelles. Des religions monothéistes (comme l'islam, le christianisme ou le judaïsme) aux polythéistes (qu'elles soient grecques, celtes, ou inca) en passant par la philosophie taoïste et aux préceptes bouddhiques.

Il apparaît très clairement que toutes les grandes civilisations ont profité des influences de cette toute première religion. Une tradition unique qui rassemble toutes les autres par la source.

Une religion mère."

lundi 7 juillet 2014

Livre III chapitre 1 : l'histoire de Paré-Imédé

Le temps de l'Ahané était passé et les rois des terres d'Arskan dominaient les terres connues.
Ils commerçaient en frères avec les akos de la cité de Mari sur la mer intérieure occidentale.

Pararé-Imédé fils de Pararé-path était roi d’Arskan et des terres des deux fleuves. Son royaume s'étendait des îles de Moue à la cité d'Arskan.
Les arkas avaient fondé de nombreuses cités où ils vivaient en frères avec les enfants de Mangi. Telle la cité de Balbisos sur les terres rouges, la cité Semer-Naré dans la mer blanche ou le royaume de Téménak le long de la petite mer.
La puissance de Pararé-Imédé était grande, mais tous les échanges qu'il pratiquait avec les Akos de Téos transitaient par la cité de Mari dont Ché-Nana était la reine.
C'était elle qui décidait des quantités d'ambriar et de nekmet que les arskas pouvaient échanger.

Pararé-Imédé n'acceptait pas que sa puissance fut altérée par l'hégémonie d'une petite cité Akos sur la mer intérieure.
Il décida alors d'envoyer une délégation à la cité de Téos pour leur proposer de commercer directement sans transiter par Mari.
Atsis, fille de Pararé-Imédé et future reine d'Arskan prit la tête des convois.
Elle était fine négociatrice et ne doutait pas de son pouvoir de persuasion.

Les navires traversèrent les deux mers et l'océan jusqu’à la cité de Téos. La princesse offrit au roi Athanas les trésors les plus précieux de l'Orient en échange de sa complaisance. Le roi fut touché par les cadeaux et les accueillit dans son palais.
Athanase comprit rapidement le but de cette visite. Il savait que s'il cédait à la requête d'Atsis Mari perdrait tout pouvoir sur la mer intérieure et l'ensemble des akos par la même occasion.
Cependant il était touché par la force et la beauté d'Atsis et n'osait pas lui dire non.
Pour gagner du temps il l'invita à visiter les terres d'Akoy.
La princesse qui sentait sa négociation en bonne voie accepta l'invitation sans crainte et partit pour un voyage d'une lune.
Athanas en profita pour envoyer un navire auprès de Ché-Nana l'avertissant de la requête des arskas.
Lorsqu'Atsis fut revenu de son voyage elle avait apprit et découvert beaucoup de choses sur les Akos et les peuples des terres d'Akoy.
Le roi l'invita à la rejoindre dans son palais et lui dit :
- Atsis princesse d'Arskan ton père Pararé-Imédé est le plus grand descendant des hommes d'avant. Sa puissance est connue jusqu'au royaume de Wemu. Vas et dis lui qu'il restera l'ami de akos s'il continue à respecter chacun d'eux.

Les navires d'Atsis retournèrent ainsi sans victoire.
Lorsque leur convoi passa au large de Mari, Ché-Nana envoya des barques vers eux et fit enlever Atsis.
Elle laissa les navires Arskas rejoindre Pararé-Imédé pour lui dire qu'il ne reverrait plus sa fille s'il tentait à nouveau de leur nuire.

Pararé-Imédé tomba alors dans une grande mélancolie.
Il fit brûler les bateaux sous les trois temples et jeûna au pied de l'Apara-al.
Une lune passa avant qu'il ne revienne dans sa cité.
Tous attendaient ses ordre et il ordonna de partir attaquer Mari pour sauver Atsis.

En quelques jours tous les navires Arka avaient rejoint la baie de Mari. La cité de Mari, comptait trois fois moins de guerriers, mais avait renforcé sa défense et semblait imprenable.
Ché-Nana envoya des émissaires demander de l’aide à Athanas roi de Téos, et Héméné, reine d'Ouarhé.
Pararé-Imédé exigea qu’on lui rende sa fille en échange de quoi il retirerait ses troupes. La reine répondit en lançant des nuées de flèches et de feux sur les navires arskas.
Les arskas se replièrent plus loin sur la côte jusqu'à ce qu'ils ne soit plus visibles.
Ché-Nana crut d'abord avoir gagné, mais elle apprit que Pararé-Imédé allait attaquer le lendemain à l'aube.
Elle fit alors vider la ville avec vivres et animaux pendant la nuit.
Et au matin, La flotte arska attaqua une ville sans défense.
Ils quittèrent leurs navires et entrèrent dans la cité.
L'armé de Ché-Nana attaqua alors depuis la terre accompagnée de ceux de la cité de Ouarhé. Ensembles ils enfermèrent Pararé-Imédé et les siens dans les murs de Mari.
Sans vivre, ils ne pouvaient résister. Mais Pararé-Imédé gardait confiance car il attendait le secours des cités sœurs de la mer intérieure orientale.
10 jours passèrent lorsqu'apparurent les navires de Kamis roi de Téménak. Mais le même jour, arriva aussi le roi Athanas et les Akos des terres d'Akoy.
Dans son palais Ché-Nana chassa les combattants arskas.

(Pararé-Imédé a perdu la bataille et les siens, Athanase part pour prendre le royaume d'Arskan)
(Un homme à terre) se releva et implora Pararé-Imédé
Pararé-Imédé était à moitié mort lorsqu'il quitta la forêt, mais il était trop tard et la cité d'Arskan était en feu...

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